17 janv. 2010

Le piège


Je n’ai jamais aimé écrire un rapport mais cette fois ça m’est d’autant plus difficile que les événements qui se sont produits étaient totalement inexplicables. Tout a commencé au QG d’Interpol où l’on me présenta mon nouveau collègue mexicain qui était toujours pendu à son téléphone. Il était sur une affaire importante et on me demanda de lui apporter mon soutien.

Notre mission ? Débusquer un tueur à gage égyptien du nom de Jarmen. Il avait été repéré par les services de l’immigration de Hong Kong mais avait réussi à fuir les autorités. Je déteste ce genre d’affaire au timing très tendu. Arrêter l’assassin avant qu’il n’atteigne sa cible. Cela n’allait pas être aisé.

Nous nous préparions à quitter Lyon et la France lorsque Juan, mon collègue, fut contacté par cette doctoresse asiatique. Tous nos ennuis allaient arriver avec elle. Escortée de son inséparable garde du corps, une immense armoire à glace, j’ai vite compris qu’elle travaillait pour la CIA. Comment Juan avait de tels contacts ? Je l’ignorais mais une chose était sûre : derrière notre histoire de tueur à gage il y avait quelque chose de plus gros. Quelque chose qui nous dépassait. Du gaz VX, l’une des armes chimiques les plus dangereuses au monde, était tombée entre les mains de terroristes égyptiens. Et Dieu seul sait pourquoi, ces individus allaient perpétrer leur méfait en Chine.

Sur le port de Hong Kong, au milieu des conteneurs de fret, des dockers et des grues qui vident les navires de leurs cargaisons, Juan retrouve l’un de ses mystérieux indics. Un américain qu’il appelle simplement ‘Dwight’ et qui se promène toujours avec un sac de sport. Je le soupçonnais à juste titre de cacher une arme dans ce bagage mais cela n’avait pas l’air d’inquiéter mon collègue. L’étape suivante, qui ne fut pas la moins périlleuse, consista à questionner des membres de la triade chinoise à la recherche d’informations.

Nous marchions dans les ruelles bondées de monde. Nous ignorions que le diable était parmi nous. Il s’appelait Nergal…



2 commentaires:

  1. Diantre, voici non seulement une super description à l'illust de Pierrick, mais en plus une superbe capacité imaginative et rédactionnelle de la part de son auteur.
    Merci ! Que d'aventures !

    Debeaujard

    RépondreSupprimer